Pharmacie Gazinet Nord - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie Gazinet Nord et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmacie-gazinetnord.pharmacorp.fr/conseils Sat, 19 Apr 2025 20:19:58 +0200 <![CDATA[Ostéoporose : pour que l’os vive !]]> Nous croyons tous intuitivement que l’os est inerte. La biologie nous assure du contraire. L’os est un organe bien vivant. Son renouvellement est constant. Il doit se détruire pour mieux se reconstruire. Sans ce processus régulier, il finit par se fragiliser et se fracture. On parle alors d’ostéoporose.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est une maladie osseuse fréquente, notamment après 50 ans.Elle est caractérisée par une diminution de la densité de l’os rendant les os plus fragiles et donc plus sujets aux fractures. Les zones les plus à risque sont le poignet, les vertèbres et l’extrémité supérieure du fémur. Il arrive aussi qu’un simple tassement vertébral entraîne des douleurs.  

  • Les femmes sont plus susceptibles de subir une ostéoporose au moment de la ménopause lorsque le taux des estrogènes diminue en entrainant une limitation du processus optimal entre destruction et reconstitution de l’os ou remodelage.  

  • Les hommes peuvent aussi subir une ostéoporose. Bien qu’ils soient moins nombreux à être touchés, ils peuvent faire face à de l’ostéoporose musculine notamment à un certain âge, avec certaines pathologies ou à la suite de traitements spécifiques. 

Des chiffres alarmants sur l’ostéoporose en France 

En France, le nombre de personnes atteintes d’ostéoporose associé ou non avec des fractures était estimé à près de 4 millions en 2019, soit 5,5 % de la population totale. On évalue qu’aux alentours de 65 ans, 39 % des femmes souffrent d’ostéoporose. Cette proportion s’élève à 70 % pour les femmes de 80 ans et plus. Cette situation risque de s’aggraver avec le vieillissement de la population.

L’ostéoporose post-ménopausique représente près de 90 % des ostéoporoses, on estime qu’elle touche 1 femme sur 3 après 50 ans, soit près de 5 millions de femmes françaises.

Qui est concerné par l’ostéoporose ? 

Certaines situations doivent alerter sur un possible risque d’ostéoporose. Si vous ou une personne de votre entourage as chuté sans raison et plus particulièrement de sa hauteur et s’est fracturé par exemple le poignet. Il y a de forte chance pour que cela ne soit pas accidentel et qu’elle souffre d’ostéoporose. Même en l’absence de fracture, toute chute chez une personne âgée doit faire l’objet d’une évaluation médicale. 

Chez les femmes, la ménopause constitue la principale cause de l’ostéoporose. La chute du taux d’ostéogènes perturbe le remodelage de l’os naturel, rendant les os plus vulnérables. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la constitution puis le maintien du capital minéral osseux tout au long de la vie. 

Les personnes souffrantes de pathologies chroniques (diabète par exemple) sont plus susceptibles de subir une ostéoporose et d’autant plus en cas de maladies inflammatoires chroniques des articulations ou du tube digestif. 

Comportements et maladies associées à surveiller 

Certains traitements médicamenteux, pourtant couramment prescrits, peuvent avoir un impact négatif sur la santé osseuse. C’est notamment le cas des corticoïdes pris par voie orale, de certains antidépresseurs, des traitements contre l’acidité gastrique (inhibiteurs de la pompe à protons), ou encore des traitements de prévention d’une récidive de cancer du sein. Lorsqu’ils sont utilisés sur le long terme, ces médicaments peuvent perturber le renouvellement osseux et favoriser la déminéralisation. 

Les fumeurs et/ou une consommation de plus de deux verres (25 cl de vin par exemple) d’alcool par jour ou encore l’absence d’activité physique favorisent aussi la fragilité osseuse.

Si vous souffrez déjà d’ostéoporose

Les sociétés savantes recommandent le régime alimentaire, dit crétois. Celui-ci consiste en un apport en : fruits et légumes; légumineuses; céréales; huile d’olive; produits laitiers (1-2/j); poisson; viande de façon occasionnelle.

Un dosage et le plus souvent une supplémentation en vitamine D sont aussi recommandés.

En cas de ménopause, votre médecin peut vous prescrire selon votre situation et le stade de la maladie un apport d’estrogène ou des traitements à action estrogénique plus sélective sur le tissu osseux. Le plus souvent, il peut aussi vous proposer un traitement au long cours favorisant la captation par l’os du calcium (biphosphonate) associé ou non avec un apport en calcium.

D’autres traitements injectables pour des stades plus avancés de la maladie font aussi partie de l’arsenal thérapeutique de votre médecin.

Le rôle clé de votre pharmacien dans le suivi de l’ostéoporose 

En cas de chute, n’hésitez pas à en parler à votre pharmacien et/ou à votre médecin plus particulièrement si elles n’ont pas de cause accidentelle. Le meilleur moyen de lutter contre l’ostéoporose est d’être suivi médicalement dès l’apparition des premiers signes de la ménopause, votre pharmacien pourra vous conseiller en facilitant votre prise en charge.

Les traitements les plus fréquemment prescris sont les biphosphates. Leurs modalités de prise doivent être connu pour en faire un bon usage. Votre pharmacien vous y aidera en vous rappelant par exemple les dates de prise et ainsi en favoriser la meilleure observance possible, car l’efficacité des thérapeutiques se construit dans la durée.

Enfin son conseil pour favoriser une activité physique adaptée à votre situation et ses encouragements vous seront certainement profitables.

 

Référence :

Dossier Inserm Ostéoporose -Des os fragilisés à risque de fracture PUBLIÉ LE : 10/10/2023

Os brisés, vies brisées : une feuille de route pour résoudre la crise des fractures de fragilité en France -International osteoporitis fondation (IOF)

J.-M. Pouillès a, A. Gosset a, F. Trèmollieres Ménopause, traitement hormonal de ménopause et ostéoporose. RPC Les femmes ménopausées du CNGOF et du GEMVi — Gynécologie Obstétrique Fertilité ́ & Sénologie 49 (2021) 420–437

Fiche HAS • Bon usage des médicaments de l’ostéoporose • janvier 2023

Synthèse HAS Personnes âgées à risque de chute : Prescription d’activité physique Validée par le Collège le 28 mars 2024

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https://www.mesoigner.fr/conseils/754-osteoporose-pour-que-los-vive
<![CDATA[Ménopause : comment reconnaître les symptômes et poser le diagnostic ?]]> En France, plus de 14 millions de femmes sont ménopausées, une étape naturelle mais qui peut être parfois éprouvante dans la vie d'une femme. Vous ressentez des bouffées de chaleur, une fatigue persistante ou encore une irritabilité inhabituelle ? Il pourrait s’agir des premiers signes de cette transition hormonale. Pour en savoir plus, lisez notre article. 

Quels sont les premiers signes de la ménopause ? 

Les premiers symptômes physiques et hormonaux 

La ménopause correspond à l’arrêt définitif des cycles menstruels et se manifeste généralement entre 45 et 55 ans, avec une moyenne autour de 50 ans. Lorsqu’elle survient après 55 ans, on parle de ménopause tardive. Une femme est considérée comme ménopausée lorsqu’elle n’a plus eu de règles depuis au moins douze mois consécutifs. 

Cette période s’accompagne souvent de fluctuations hormonales marquées par une diminution progressive de la production d’œstrogènes et de progestérone. Ce bouleversement hormonal entraîne des symptômes plus ou moins marqués selon les femmes. 

Quels sont les symptômes de la ménopause ?  

La ménopause peut être accompagnée par des manifestations physiologiques liées à la diminution des hormones sexuelles féminines. Certaines femmes traversent cette période sans difficulté particulière, tandis que d'autres ressentent des symptômes plus intenses. Parmi les signes les plus fréquents, on retrouve : 

  • des bouffées de chaleur accompagnées de rougeurs et de sueurs nocturnes, 

  • des frissons, des vertiges et une sensation de malaise passager, 

  • des palpitations et des sueurs excessives,  

  • une fatigue accrue, des troubles du sommeil et une irritabilité marquée. 

Ces déséquilibres hormonaux peuvent également avoir un impact sur la peau, les cheveux, la libido et même la densité osseuse, augmentant ainsi le risque d'ostéoporose. 

Comment distinguer préménopause et ménopause ? 

La transition vers la ménopause s’effectue en plusieurs étapes. La préménopause débute généralement quelques années avant l’arrêt définitif des règles. Elle se traduit par des cycles menstruels irréguliers, des sautes d’humeur, des insomnies ou encore une prise de poids inexpliquée. 

Lorsque la production hormonale d’œstrogènes devient insuffisante et cesse progressivement, la ménopause s’installe. À ce stade, l’ovulation est définitivement arrêtée et la fertilité devient impossible. 

Consulter un professionnel de la santé est essentiel pour évaluer l’impact de ces changements hormonaux et de mettre en place des solutions adaptées. Un suivi médical permet de prévenir les complications, d’adopter des mesures préventives contre l’ostéoporose et d’améliorer la qualité de vie grâce à des conseils personnalisés sur l’alimentation, l’activité physique et les traitements possibles. 

Les trois phases de la ménopause : comprendre les étapes de transition hormonale 

La préménopause : premiers bouleversements hormonaux 

La préménopause correspond à la période précédant l’arrêt définitif des règles. Elle peut débuter plusieurs années avant la ménopause, généralement autour de 40-45 ans, et se caractérise par une diminution progressive de la production hormonale des ovaires

Pendant cette phase, les cycles menstruels deviennent irréguliers en raison de la baisse de la progestérone, tandis que les œstrogènes peuvent connaître des variations importantes. Ces fluctuations entraînent l’apparition des premiers signes : 

  • règles irrégulières (cycles plus longs ou plus courts, flux plus abondant ou plus léger), 

  • bouffées de chaleur occasionnelles, 

  • troubles du sommeil et irritabilité, 

  • sécheresse cutanée et modifications de la texture des cheveux. 

Bien que la fertilité diminue, une grossesse reste possible durant cette période. 

La ménopause : arrêt définitif des règles et symptômes persistants 

La ménopause est confirmée lorsque les menstruations ont cessé depuis au moins 12 mois consécutifs. À ce stade, les ovaires ne produisent plus d'œstrogènes ni de progestérone, mettant un terme à la période de fertilité

La post-ménopause : gestion des risques à long terme 

La post-ménopause commence après la ménopause et se prolonge tout au long de la vie. L’absence durable d’œstrogènes expose les femmes à certains risques pour la santé, notamment : 

  • L’ostéoporose, avec un risque accru de fractures en raison de la diminution de la densité osseuse. 

  • Une augmentation des maladies cardiovasculaires due à la baisse des effets protecteurs des œstrogènes sur le cœur et les vaisseaux sanguins. 

  • Une sécheresse accrue de la peau et des muqueuses 

Pour limiter ces effets, il est essentiel d’adopter une hygiène de vie adaptée : alimentation équilibrée, activité physique régulière, supplémentation en vitamine D et en calcium si nécessaire. Un suivi médical régulier permet d’évaluer les risques et d’adapter la prise en charge. 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre pharmacien, qui saura vous orienter vers les solutions les plus adaptées à votre situation. 

 

 

Sources :  

https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-des-populations/sante-des-femmes/article/la-menopause-s-informer-et-en-parler#:~:text=En%20France%2C%20plus%20de%2014%20millions%20de%20femmes%20sont%20m%C3%A9nopaus%C3%A9es.  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/menopause  

https://www.vidal.fr/maladies/sexualite-contraception/menopause.html  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/753-menopause-comment-reconnaitre-les-symptomes-et-poser-le-diagnostic
<![CDATA[Comment mettre correctement un suppositoire ?]]> Comment mettre correctement un suppositoire ?

Ce n’est pas toujours un moment agréable, mais bien administré, un suppositoire peut être très efficace. Voici nos recommandations !

Petite astuce : Pour les enfants, vous pouvez maintenir doucement leurs fesses serrées quelques secondes après l’insertion pour éviter toute expulsion involontaire.

 

Contrairement à ce que l'on peut penser, un suppositoire s'insère la partie plate en premier, voici quelques conseils pour mettre correctement un suppositoire :

  • Lavez-vous bien les mains avant d'entamer la procédure
  • Les suppositoires ont des formes variées, mais dans tous les cas, une des extrémités est en forme d’ogive, tandis que l’autre est plate
  • La partie plate s’insère en première et l’ogive en dernière. Ainsi, le suppositoire sera propulsé grâce aux muscles du sphincter
  • Astuce : le fait de le mouiller facilitera l'introduction du suppositoire
  • Pour les enfants, relevez les jambes. Pour les adultes, mettez vous en Position Latérale de Sécurité
  • Conservez les suppositoires à l'abri de la chaleur, ce sont des médicaments fragiles
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https://www.mesoigner.fr/conseils/574-comment-mettre-correctement-un-suppositoire
<![CDATA[Comment reconnaître les premiers signes d’un infarctus ?]]> Comment reconnaître les premiers signes d’un infarctus ?

Les personnes qui sont victimes d'un infarctus du myocarde (ou crise cardiaque) nécessitent des soins en urgence.

Voici 6 signes d’alerte !

Que faire ?
Appelez immédiatement les urgences (15 ou 112) si ces symptômes apparaissent. Plus la prise en charge est rapide, plus les chances de survie augmentent !

 

  1. Sensation d’oppression, de serrement ou de brûlure dans la poitrine. Peut durer plusieurs minutes et s’étendre vers le bras gauche, la mâchoire ou le dos.
  2. Difficulté soudaine à respirer, même au repos. Peut être accompagné d’une sensation d’étouffement.
  3. Douleurs pouvant toucher le cou, l’épaule, la mâchoire, le bras gauche (parfois les deux). Peut être confondu avec un problème musculaire.
  4. Sensation de malaise général, sueurs inhabituelles, pâleur. Peut ressembler à une indigestion ou une grippe.
  5. Sensation soudaine de faiblesse, d’étourdissement ou d’évanouissement. Fatigue extrême sans raison apparente.
  6. Sensation d’angoisse ou de panique inexpliquée. Impression qu’un événement grave est en train de se produire.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/752-comment-reconnaitre-les-premiers-signes-dun-infarctus
<![CDATA[Aphtes de bouches : définition, cause et traitements]]> En moyenne, une personne sur cinq sera concernée par des poussées d’aphtes au cours de sa vie. Bien qu’ils soient le plus souvent bénins, ils n’en sont pas pour autant moins gênants et douloureux. Vous vous demandez comment les aphtes se forment ? Comment les soigner efficacement ? Découvrez tout ce qu'il faut savoir dans cet article. 

Qu'est-ce qu'un aphte ? 

Définition et caractéristiques 

Appelé aussi ulcères buccaux, les aphtes sont des petites lésions blanchâtres qui se forment à l'intérieur de la bouche, souvent sur la langue, l'intérieur des lèvres, les gencives ou les joues. Ils peuvent apparaître de manière isolée ou en groupe. Bien qu'ils puissent survivre dès l'enfance, leur fréquence diminue généralement après 50 ans. Contrairement à certaines idées reçues, les aphtes ne sont ni contagieux ni dangereux. 

Avant leur apparition, une sensation de brûlure peut être ressentie, suivie d'une petite taâche rouge qui évolue rapidement en ulcère. De forme ronde ou ovale, ils mesurent en moyenne moins de 10 mm. Bien qu'ils ne saignent pas, ils peuvent être très douloureux, notamment lors des repas ou du brossage des dents. En cas d'inconfort important, votre pharmacien peut vous proposer un traitement adapté pour soulager la douleur et accélérer la guérison. 

Quelles sont les causes des aphtes ? 

Il n'existe pas de cause unique aux aphtes, mais plusieurs facteurs semblent favoriser leur apparition : 

  • Une mauvaise hygiène bucco-dentaire 

  • La consommation d'aliments irritants (ananas, noix, tomate, gruyère, épices, etc.) 

  • Le stress et la fatigue 

  • Une carence en vitamines et minéraux (fer, vitamine B12, zinc) 

  • La prise de certains médicaments (bêtabloquants, anti-inflammatoires non stéroïdiens, traitements contre le cancer) 

  • Les fluctuations hormonales, notamment lors des règles chez certaines femmes 

  • L'utilisation de dentifrices contenant du laurylsulfate de sodium, une substance pouvant irriter les muqueuses buccales 

Comment prévenir et traiter les aphtes ? 

Prévention : les bons gestes à adopter 

Si vous êtes sujet aux aphtes, quelques habitudes simples peuvent vous aider à limiter leur apparition : 

  • Adoptez une bonne hygiène bucco-dentaire : brossez-vous les dents après chaque repas avec une brosse souple et un dentifrice sans laurylsulfate de sodium, afin de ne pas agresser vos muqueuses. 

  • Faites attention à votre alimentation : évitez les aliments acides ou irritants qui provoquent des poussées d'aphtes, comme les noix ou le gruyère. À l'inverse, privilégiez les aliments doux et froids, comme les glaces ou les produits laitiers, qui apaisent les douleurs. 

  • Renforcez vos apports en vitamines et minéraux : un manque de fer, de vitamine B12 ou de zinc peut favoriser l'apparition des aphtes. Veillez à avoir une alimentation équilibrée pour prévenir ces carences. 

Traitements pour soulager et accélérer la guérison 

Un aphte guérit spontanément en 7 à 10 jours, mais il existe plusieurs solutions pour atténuer la douleur et accélérer la cicatrisation : 

  • Les traitements locaux : antiseptiques ou antibactériens, parfois associés à un anesthésiant pour soulager la douleur (ex. : Pansoral, Aftagel, Pyralvex). 

  • Les huiles essentielles : l'huile essentielle de clou de girofle et l'huile essentielle d'arbre à thé peuvent être appliquées directement sur l'aphte (une goutte de chaque, plusieurs fois par jour). 

  • Le bicarbonate de soude : en bain de bouche, il constitue un remède naturel efficace pour réduire l'inflammation et favoriser la cicatrisation. 

  • L'homéopathie : en complément d'un traitement local, la prise de 3 granules de Borax 9 CH sous la langue, 3 à 5 fois par jour, peut aider à soulager les symptômes. 

Si vos aphtes sont fréquents, de grande taille ou accompagnés d'autres symptômes (fièvre, fatigue…), n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé. 

 

Sources :  

https://www.vidal.fr/maladies/bouche-dents/aphtes/que-faire.html  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/aphte/que-faire-quand-consulter  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/6-aphtes-de-bouches-definition-cause-et-traitements
<![CDATA[Comment entretenir vos appareils auditifs ?]]> Comment entretenir vos appareils auditifs ?

Vos aides auditives vous accompagnent au quotidien, et un bon entretien permet d’en prolonger la durée de vie et d’assurer une qualité sonore optimale. Voici quelques conseils pratiques !

En suivant ces étapes simples, vous prolongerez la durée de vie de vos appareils auditifs et profiterez d'une écoute optimale au quotidien !

  1. Utilisez un chiffon doux et sec pour nettoyer la surface de vos appareils. Enlevez délicatement tout résidu de cérumen ou de poussière.
  2. Inspectez les embouts. Si nécessaire,  nettoyez-les avec de l’eau tiède et du savon doux. Assurez-vous qu’ils soient complètement secs avant de les remettre en place.
  3. Les filtres protègent contre les obstructions dues au cérumen. Remplacez-les régulièrement, selon les recommandations de votre audioprothésiste.
  4.  Rangez vos appareils dans un étui sec et bien ventilé lorsque vous ne les portez pas.
  5. Vérifiez régulièrement l’état des piles ou le niveau de charge de vos appareils pour éviter les interruptions.
  6. Planifiez des visites chez votre audioprothésiste pour un entretien approfondi et pour vérifier le bon fonctionnement de vos appareils.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/750-comment-entretenir-vos-appareils-auditifs
<![CDATA[Soumission chimique : comprendre les risques, reconnaître les signes et se protéger]]> Ces dernières années, les phénomènes des soumissions chimiques connaissent une progression alarmante. En 2022, les signalements de cas suspects ont bondi de 69 % en une année avec 1 229 cas recensés contre 727 en 2021 et 539 en 2020. Cette augmentation s'inscrit dans un contexte de prise de conscience accumulée, notamment grâce aux mouvements des #MeToo en 2017 et #MeTooGHB en 2021, qui ont permis de libérer la parole et de mettre en lumière ces actes criminels souvent tus. 

Soumission chimique et vulnérabilité chimique : de quoi parle-t-on ? 

Quelle est la différence entre soumission chimique et vulnérabilité chimique ? 

Il est essentiel de bien différencier la soumission chimique de la vulnérabilité chimique

  • La soumission chimique désigne l'administration, à l'insu de la victime, d'une substance psychoactive dans le but de commettre un acte criminel ou délictuel, comme une agression sexuelle, un vol ou une escroquerie.  

  • La vulnérabilité chimique fait référence à un état de fragilité induit par la consommation volontaire de substances légales ou illégales.  

Les substances fréquemment utilisées dans les cas de soumission chimique 

On recense plus d'une centaine de substances pouvant être utilisées dans le cadre d'une soumission chimique. Ces produits, souvent inodores, incolores et sans goût, sont particulièrement difficiles à détecter lorsqu'ils sont dissimulés dans une boisson ou un aliment. 

Les substances les plus courantes dans la soumission chimique incluent : 

  • Médicaments détournés de leur usage médical : antihistaminiques, sédatifs, somnifères, antidépresseurs, ou opioïdes. 

  • Drogues et substances illicites : le GHB (souvent appelé la "drogue du violeur"), les benzodiazépines (comme le Rohypnol) et la cocaïne. 

  • Substances de synthèse : nouvelles drogues de synthèse (NPS), qui peuvent avoir des effets imprévisibles et extrêmement puissants. 

Ces produits, une fois ingérés à l'insu de la victime rendent la personne particulièrement vulnérable aux agressions. L’alcool et/ou le cannabis sont quant à eux fréquemment utilisés dans le cadre de vulnérabilité chimique.  

Qui peut être concerné ? 

La soumission chimique peut toucher tout le monde, sans distinction d'âge ou de genre. Cependant, en 2022, 82 % des victimes étaient des femmes. 

Les situations à risque sont souvent associées aux environnements festifs ou sociaux tels que les bars, les festivals ou les soirées privées, où l'attention peut être relâchée et la surveillance des consommations plus difficile. 

Certains profils sont particulièrement vulnérables : les jeunes adultes, les femmes, ainsi que les personnes sous traitement médical qui peuvent être plus sensibles aux effets des substances psychoactives. De ce fait, la vigilance et la prévention restent essentielles, quelle que soit la situation. 

Comment réagir et se protéger face à la soumission chimique ? 

Que faire en cas de suspicion de soumission chimique ? 

En cas de suspicion de soumission chimique, il est crucial de savoir reconnaître rapidement les signes d'alerte. Ceux-ci peuvent inclure des nausées soudaines, des troubles de la mémoire, des vertiges, une désinhibition inhabituelle, une confusion mentale ou même un état de somnolence profonde. Dans les cas les plus graves, cela peut aller jusqu'à une perte totale de conscience ou un coma. 

Ces substances altèrent souvent la capacité à se défendre et peuvent entraîner une amnésie partielle ou totale de l'événement, rendant flou le souvenir de l'agression, des lieux ou de l'agresseur. En cas de doute : 

  • Prévenez immédiatement un proche ou une personne de confiance. 

  • Contactez les secours sans attendre. 

  • Conservez tous les éléments pouvant servir de preuves (verres, vêtements, objets touchés). 

  • Consultez rapidement un professionnel de santé pour effectuer des analyses et, si nécessaire, déposer une plainte. 

Où trouver de l'aide ? 

Vous pensez être une victime ? Vous ressentez le besoin d'en parler ? Si vous remarquez des signes de violence physique, des troubles de mémoire inexpliqués ou soupçonnez l'utilisation de substances douteuses, il est essentiel de ne pas rester seul. 

Des dispositifs d'écoute anonymes et gratuits sont disponibles pour vous soutenir : 

  • France Victime : 116 006 (disponible 7j/7, 24h/24) 

  • Violences Femmes Info : 3919 (disponible 7j/7, 24h/24) 

  • Service d'information sur les drogues : 0 800 

 

Sources :  

https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/soumission-chimique-et-vulnerabilite-chimique  

https://ansm.sante.fr/uploads/2024/09/06/20240906-soumission-chimique-2022-plaquette.pdf  

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/prevention-de-la-soumission-chimique-l-ansm-engage-de-nouvelles-mesures-afin-de-reduire-le-risque-du-detournement-d-usage-des-medicaments  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/soumission-chimique/soumission-chimique-agir  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/soumission-chimique/agression-soumission-vulnerabilite-chimique  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/749-soumission-chimique-comprendre-les-risques-reconnaitre-les-signes-et-se-proteger
<![CDATA[Hypertension : comment faire baisser sa tension artérielle ?]]> L'hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus répandue. Il s'agit même de la première pathologie chronique en France ! Elle touche environ un adulte sur trois, avec une prévalence qui augmente avec l'âge : moins de 10% des 18-34 ans en sont concernés, contre plus de 65% des personnes de plus de 65 ans. 

Bien qu’elle soit une maladie silencieuse, l'hypertension peut avoir de lourdes conséquences si elle n'est pas prise en charge. Heureusement, une bonne hygiène de vie et un suivi régulier permettent de mieux la contrôler.  

Découvrez dans cet article les causes, les risques et les solutions pour faire baisser votre tension et préserver votre santé cardiovasculaire. 

Hypertension artérielle : comprendre cette maladie silencieuse 

Qu'est-ce que l'hypertension artérielle ? 

L'hypertension artérielle (HTA) se caractérise par une élévation anormale et persistante de la pression du sang sur la paroi des artères. Souvent silencieuse, elle peut être favorisée par divers facteurs : les facteurs génétiques, environnementaux ou liés au mode de vie. 

Quelles sont les causes de l'hypertension ? 

Des facteurs non modifiables : âge et hérédité  

  • L'âge : lorsque nous vieillissons la paroi des artères perd en élasticité, favorisant ainsi la pression artérielle

  • Les familiaux : si l'un de vos parents souffre d'hypertension artérielle, votre risque est plus élevé. 

L'alimentation : un impact direct sur la pression artérielle 

L'alimentation joue un rôle clé dans la régulation de la tension. Certains aliments et habitudes alimentaires peuvent soit l'aggraver, soit la stabiliser.  

  • Une consommation excessive de sel favorise la rétention d'eau et augmente la pression artérielle

  • L'alcool consommé en grande quantité est un facteur de risque cardiovasculaire. 

  • Le surpoids et l'obésité sont souvent associés à une tension plus élevée. 

Un mode de vie à surveiller : activité physique, tabac et stress 

  • Manque d'activité physique : la sédentarité favorise l'hypertension.  

  • Tabagisme : la nicotine contracte les vaisseaux sanguins, altérant ainsi la pression artérielle

  • Stress chronique : le stress peut entraîner des hausses de tension répétées, favorisant l'apparition d'une hypertension

Quels sont les risques et complications de l'hypertension ? 

L'hypertension non contrôlée peut entraîner des complications graves tels qu'une diminution de l'espérance de vie avec l'apparition de maladies cardiovasculaires, un cœur surmené, une atteinte rénale ou encore un risque aggravé en cas de comorbidités. L'hypertension est d'autant plus dangereuse si elle est associée à d'autres pathologies comme le diabète ou l'hypercholestérolémie. 

Hypertension : les bonnes habitudes à adopter au quotidien 

Quelle alimentation pour faire baisser la tension ? 

L'alimentation joue un rôle clé dans la gestion de l'hypertension. Certains aliments présentent une meilleure régulation de la pression artérielle, tandis que d'autres peuvent l'augmenter. 

Privilégiez les fruits, légumes, céréales complètes et laitages : ces aliments sont riches en fibres, en antioxydants et en minéraux comme le potassium et le magnésium, qui contribuent à l'équilibre de la tension artérielle

Limitez le sel : une consommation excessive de sodium favorise la rétention d'eau et l'augmentation de la pression artérielle. Evitez également les aliments transformés riches en sodium (charcuterie, plats industriels, sauces, etc.). 

Favorisez les oméga-3 : présents dans les poissons gras (saumon, sardine, maquereau), les oméga-3 permettent de maintenir les artères en bonne santé et de réduire l'hypertension. Il est conseillé d’en consommer au moins deux fois par semaine.  

Tabac et hypertension : un facteur aggravant 

Fumer augmente immédiatement la pression artérielle et accélère le vieillissement des artères. La nicotine provoque une contraction des vaisseaux sanguins, ce qui entraîne une augmentation du rythme cardiaque et une sollicitation accumulée du cœur. Associé à d'autres facteurs de risque comme une mauvaise alimentation ou un mode de vie sédentaire, le tabagisme décuple le risque de complications cardiovasculaires. 

Le rôle du poids dans la gestion de la tension artérielle 

Un excès de poids, notamment en cas d'obésité abdominale, favorise l'hypertension en améliorant la résistance des vaisseaux sanguins. Perdre quelques kilos peut déjà entraîner une diminution significative de la pression artérielle. Maintenir un indice de masse corporelle (IMC) adapté et réduire le tour de taille permettent de soulager le cœur et d'améliorer la circulation sanguine.  

L'importance de l'activité physique 

Pratiquer une activité physique régulière est un excellent moyen de réguler la tension artérielle. Le sport renforce le cœur, améliore la circulation sanguine et réduit le stress, un facteur aggravant de l'hypertension. 

Se faire accompagner 

  
 
L'hypertension est une maladie silencieuse, mais aux conséquences graves. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour un suivi adapté. 
 
 

Sources :  

https://www.inserm.fr/dossier/hypertension-arterielle-hta/  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/hypertension-arterielle-hta/alimentation-et-hta  

https://www.chu-besancon.fr/?id=417 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/748-hypertension-comment-faire-baisser-sa-tension-arterielle
<![CDATA[Comment reconnaître les premiers signes d’un AVC ?]]> Comment reconnaître les premiers signes d’un AVC ?

Reconnaître rapidement les signes d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) peut sauver des vies. Que faire en cas de doute ?
Appelez immédiatement le 15 (SAMU en France) ou le 112 (urgence européenne).
Ne pas attendre que les symptômes disparaissent ! Chaque minute compte pour limiter les séquelles.

 

  1. Un côté du visage, du bras ou de la jambe devient faible ou engourdi. Demandez à la personne de lever les bras. Si un bras retombe ou ne se lève pas, c'est un signe inquiétant.
  2. La bouche ou l'œil d'un côté du visage peut être affaissé. Demandez à la personne de sourire et vérifiez si un côté du visage ne bouge pas.
  3. La personne parle de manière confuse ou ne comprend plus ce qu'on lui dit. Demandez-lui de répéter une phrase simple. Si elle n’y arrive pas, c'est un signe fort d’AVC.
  4. Vision floue, double ou perte soudaine de la vue d’un œil.
  5. Un mal de tête brutal, souvent accompagné de vertiges, nausées ou vomissements.
  6. La personne a du mal à marcher, titube ou tombe sans raison apparente.
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<![CDATA[Leucémie : symptômes, détection, traitement]]> Chaque année, environ 10 000 personnes en France sont observées avec une leucémie. Ce cancer du sang affecte la moelle osseuse et perturbe la production normale des cellules sanguines. S'il existe différentes formes de leucémies, leur point commun est une prolifération anormale de globules blancs qui empêchent le bon fonctionnement de l'organisme. Quels sont les signes à surveiller ? Comment détecter et traiter cette maladie ?  

Qu’est-ce qu’une leucémie ? 

La leucémie est un cancer qui prend naissance dans la moelle osseuse, où sont fabriquées les cellules sanguines. Normalement, cette production suit un équilibre précis, assurant le bon fonctionnement du système immunitaire. Cependant, dans le cas d'une leucémie, certaines cellules immatures se développent de manière incontrôlée et perturbent la circulation des cellules saines. 

On distingue plusieurs types de leucémies, selon la vitesse de progression de la maladie et les cellules impliquées : 

  • Les leucémies aiguës : elles évoluent rapidement et immédiatement une prise en charge immédiate. Elles touchent principalement les cellules immatures, correspondant à leur développement en cellules sanguines fonctionnelles. 

  • Les leucémies chroniques : plus lentes à se développer, elles concernent des cellules plus matures et peuvent parfois rester asymptomatiques pendant une longue période. 

  • Les leucémies rares : certaines formes plus spécifiques existantes, comme la leucémie à tricholeucocytes ou la leucémie prolymphocytaire, qui nécessitent des traitements adaptés. 

Quels sont les symptômes d’une leucémie ?  

Les premiers signes d'une leucémie sont souvent peu spécifiques, ce qui peut retarder le diagnostic. Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve : 

  • Une fatigue intense et persistante 

  • Une pâleur et un essoufflement liés à une anémie 

  • Des infections fréquentes dues à une baisse des défenses immunitaires 

  • Des ecchymoses et des respirations inhabituelles, notamment des gencives ou du nez 

  • Une fièvre inexpliquée et des sueurs nocturnes 

  • Des douleurs osseuses ou articulaires 

  • Une augmentation anormale du volume des ganglions lymphatiques ou de la fréquence 

Si ces symptômes persistent, une consultation médicale est essentielle pour réaliser des examens approfondis. 

Comment détecter et traiter la leucémie ? 

Les méthodes de diagnostic et les traitements disponibles  

Le diagnostic de la leucémie repose sur plusieurs examens médicaux : 

Un bilan sanguin permet de repérer une anomalie dans le nombre de globules blancs, rouges ou de plaquettes. Une ponction de moelle osseuse (myélogramme) est réalisée pour analyser en détail les cellules présentes et confirmer le type de leucémie

Des examens d'imagerie médicale (IRM, scanner) peuvent être utilisés pour évaluer l'atteinte des organes comme la rate ou les ganglions lymphatiques

Une fois le diagnostic posé, plusieurs traitements peuvent être envisagés en fonction du type de leucémie et de l'état général du patient : de la chimiothérapie, des thérapies ciblées, de l'immunothérapie

La greffe de moelle osseuse, parfois nécessaire pour restaurer une production normale de cellules sanguines après un traitement intensif

Un diagnostic précoce reste néanmoins un facteur clé pour optimiser les chances de guérison. En cas de symptômes, consultez rapidement un professionnel de la santé.  

 

Sources :  

https://www.ligue-cancer.net/questce-que-le-cancer/les-types-de-cancer/leucemie?gad_source=1&gclid=Cj0KCQiAhvK8BhDfARIsABsPy4j5hnHUn55WRmmwUYn_-RHTRMc7HAf_IVXMriiXQDVHV0l2vnoO7FkaAiLKEALw_wcB 

 https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/leukemia/what-is-leukemia#:~:text=Dans%20le%20cas%20de%20la,ainsi%20d'accomplir%20leurs%20t%C3%A2ches.  

https://www.fondation-arc.org/cancer/leucemie-adulte/que-sont-les-leucemies-adulte  

https://www.frm.org/fr/maladies/recherches-cancers/leucemies/focus-leucemies  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/744-leucemie-symptomes-detection-traitement